L'hypnose

 

Les premières séances d'hypnose remontent à plus de 3000 ans. En effet, une transcription d'une séance d'hypnose sur une stèle du règne de Ramsès II a été découverte.

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Plus proche de nous, Franz-Anton Mesmer (médecin allemand du 18e siècle et non un homme de spectacle !) introduit en 1778 une théorie d'un transfert d'énergie, ce qu'il appela "magnétisme animal".

A peu près à la même époque,  le marquis de PUYSÉGUR découvre le somnambulisme provoqué. A partir de ce moment, pour expliquer le phénomène hypnotique, tous les magnétiseurs vont minimiser l’importance du fluide de Mesmer au profit de la relation entre le thérapeute et son patient. 

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En France, l'hypnose revient en force aux alentours de 1880 grâce à Jean-Martin Charcot (neurologue à la Salpêtrière) et Hyppolyte Bernheim (professeur de médecine interne à l'université de Nancy).  Les travaux de Charcot ont permis à l’hypnose d’être reconnue par l’Académie de médecine.

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En 1885, un certain Sigmund Freud, en formation à Paris, rencontre Jean-Martin Charcot à qui il propose de traduire ses écrits en allemand.

Freud aura recours à l'hypnose durant une dizaine d'années, pressentant alors le concept d'inconscient, avant de l’abandonner au profit de la psychanalyse. 

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Aujourd'hui, l'hypnose est de plus en plus utilisée dans le domaine de la thérapie et des soins, notamment, afin de soigner ou de soulager la souffrance. En effet, l'hypnose est validée par les recherches en neurosciences qui expliquent désormais le processus de cet état de conscience modifiée.

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L'hypnose ericksonienne

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C’est Milton Erickson (psychiatre et psychologue américain) qui marque un tournant décisif dans l’histoire de l’hypnose, permettant à cette discipline une véritable renaissance. Il abandonne l'autorité et les suggestions directes et privilégie la permissivité et les suggestions indirectes, aidant ainsi le patient à obtenir des réponses inconscientes. 

Selon Erickson, ce n’est pas le thérapeute qui détient la solution, le patient possède en lui les ressources pour répondre de manière appropriée aux situations qu’il rencontre. Il s’agit par conséquent d’utiliser ses compétences et ses possibilités d’adaptation personnelles. Le patient garde son libre-arbitre ; rien ne lui est imposé.

Erickson ne parle plus du tout du pourquoi on a tel ou tel problème, mais se focalise sur comment le résoudre. Il obtient un nombre de réussites thérapeutiques étonnant et démontre que l'hypnothérapie est efficace sur des durées thérapeutiques plus courtes que les cures psychanalytiques habituelles.

Après ERICKSON, l’hypnose thérapeutique a radicalement changé. Pour lui, l’inconscient du sujet est un réservoir de ressources, de connaissances et d’apprentissages dont le patient ignore l’existence et auquel il doit apprendre à faire confiance.

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